Événements - Pèlerinage paroissial en Terre Sainte - Saint Jean d'Acre et Césarée

Saint Jean d'Acre et Césarée

Samedi 2 mars - Par Béatrice et Alain L.

Aujourd’hui, samedi 2 mars, Shabbat (Pour les Juifs, le Shabbat a été créé par Yahvé) et marque, le septième jour, l'achèvement de la Création du monde d'après la Genèse (II, 2-3). Les Juifs se retrouvent en famille, prient et ne doivent pas trop s’éloigner de leur domicile. Le travail n’est pas autorisé d’où certaines particularités : celle, par exemple, de ne pas utiliser l’électricité. Telle fut notre surprise de ne pas trouver de lait chaud lors de notre petit déjeuner à l’hôtel.

Ainsi quittons-nous la Galilée (Tiberias) pour nous rendre, plus à l’ouest, sur la côte de la Méditerranée, à Saint Jean d’Acre (ou Akko), nom donné par les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem lors des croisades. Ancienne capitale du royaume de Jérusalem au XIIIe siècle. C’est une ville au sein d’une citadelle qui n’a cessé d’être construite, détruite et reconstruite (Croisés, Mamelouks, Ottomans …) Ainsi fait-elle la joie aujourd’hui des archéologues (comme l’était notre guide Marc).

Parmi toutes ces salles de la citadelle, on y trouve une fleur de lys, (symbole de la royauté) décorant un chapiteau. Par pure coïncidence, la fleur de lys se retrouve également sur la pièce de monnaie israélienne « le Scheckel » !

Afin de rejoindre le port et d’avoir une vue sur le Mont Carmel (de l’autre côté de la baie), nous traversons les souks de la vieille ville sans tomber dans la tentation d’acheter une bonne paire de chaussures ou un petit canon de collection avec le risque de nous égarer du groupe …

Après être passés par des tunnels, nous marchons en direction de l’église latine de St John Baptiste, lieu de la Célébration eucharistique du jour.

Vue sur le Mont Carmel où, à l’origine vivaient des moines en ermites à l’imitation du prophète Élie.

La règle : “vivre dans la dépendance du Christ et le servir fidèlement avec un cœur pur et une bonne conscience”.

Y vivent aujourd’hui une douzaine de pères carmes.

Nous terminons notre journée par la découverte de Césarée Maritime (ancienne capitale administrative des Romains en Judée), fondée par Hérode le Grand, avec son hippodrome et son amphithéâtre et… son aqueduc, sans oublier le port des croisés, fortifié par Saint Louis.

Césarée rappelle les visions de Simon Pierre et du Centurion romain Cornelius Corneille puis leur rencontre, marquant ainsi la première conversion d’un « Gentil » (non juif) sans passer par le Judaïsme. Jusqu'à la conversion de Corneille, le message de l'évangile était prêché presque exclusivement au peuple juif. Tout « Gentil » voulant suivre le Christ se convertissait d’abord au judaïsme, d’où Judéo-Chrétien. La Bonne Nouvelle de Jésus est pour tous.

En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »

Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.

Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »

Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (17,9-13)