Nazareth

Vendredi 1er mars - Par Sylvie et François D.

Le lac de Tibériade

Avant de partir, nous admirons le Lac de Tibériade, sous le soleil, avec le Mont Hermon enneigé (2812 m - sources du Jourdain) dans le lointain. Quel contraste avec les pluies de la veille !

Dans le car, le Père Louis-Pasteur nous invite à méditer : 5e jour du pèlerinage, milieu du voyage, jour de joie, début de fatigue, persévérance, 5e jour dans la Genèse, création des oiseaux et des poissons, bénédiction de Dieu et appel à la fécondité.

Fresque de Sepphoris
Fresque de Sepphoris

Étape à Sepphoris (Tsippori), une ville antique au nord de Nazareth, un temps capitale de la Galilée romaine. Des ruines émergent de grandes voies pavées, des colonnes, des traces de bâtiments, un théâtre de 5000 places, une église, une synagogue, une forteresse croisée. Nous admirons de belles mosaïques. Sepphoris n'est pas citée dans la Bible, mais certaines sources pensent que c'était la ville d'Anne et Joachim, les parents de Marie. Jésus est peut-être venu travailler avec son père charpentier, Nazareth est à une heure de marche.

Notre guide Ramzi nous parle de son parcours, huit ans de séminaire, avant de passer son diplôme de guide. Il parle arabe, français, anglais et se débrouille en hébreu et en italien.

Basilique de l'Annonciation
Basilique de l'Annonciation

Nous arrivons enfin à Nazareth, modeste localité à l'époque de Jésus et actuellement plus grande ville arabe du pays. Elle compte 30% de chrétiens et de multiples églises.

Église grecque orthodoxe de l'Annonciation : c'est là que l'ange Gabriel aurait parlé à Marie lorsqu'elle allait chercher de l'eau au puits. Très décorée, murs couverts d'icônes et de fresques.

Basilique (catholique) de l'Annonciation, aussi associée à l'annonce de l'ange Gabriel à Marie... Bâtie sur des églises plus anciennes, elle date de 1964 et est constituée de deux églises superposées. Au niveau inférieur, se trouve la "grotte de l'Annonciation", où Marie aurait vécu. A l'étage, on peut admirer de belles fresques contemporaines qui proviennent de nombreux pays à travers le monde et représentent la Vierge et l'enfant Jésus. Malgré le nombre de pèlerins, l'atmosphère est très recueillie. Chacun déambule en admirant les représentations très différentes de Marie sur les murs de l'église. Nous verrons aussi un groupe de pèlerins de la région parisienne que nous recroiserons plusieurs fois pendant notre voyage. C'est là que nous aurons une belle messe, très priante, avec un Évangile chanté par le Père Louis-Pasteur. Nous méditerons sur le rôle de Marie (femme, disciple, anticipatrice, modèle d'obéissance).

Après un passage par l'église Saint Joseph, nous retrouvons notre car pour retourner à Tiberias.

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : "Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi."

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : "Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin."

Marie dit à l’ange : "Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ?" L’ange lui répondit : "L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu."

Marie dit alors : "Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole." Alors l’ange la quitta.

Évangile selon Saint Luc (1, 26-38)