Pourquoi prier le chapelet ?
« Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son coeur » (Lc 2. 51) « Femme voilà ton fils. Voilà ta mère. Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui » (Jn 19. 26-27).
Le 13 mai 2013, le Saint-Père a confié son pontificat à Notre-Dame de Fatima. A Fatima, au Portugal, la Très-Sainte Vierge Marie est venue demander à chacun de ses enfants la prière du chapelet, la communion réparatrice des premiers samedis du mois et la consécration de la Russie à son cœur immaculé.
Toute sa vie, Sœur Lucie, une des voyantes, a dit combien la Très-Sainte Vierge Marie, que l’on doit invoquer sous le vocable de Notre-Dame du Rosaire, insistait sur la prière et la méditation des mystères du Rosaire, ce Rosaire considéré par beaucoup de catholiques comme une prière surannée dont la répétition monotone des « Ave » est agaçante.
Personne ne trouve agaçant de se mettre à table plusieurs fois par jour. Personne ne trouve agaçant d’inspirer et d’expirer au moins 25 fois par minute. Personne ne reproche au cœur de battre suivant le même rythme ni au jour de succéder à la nuit et la nuit au jour.
« Dans la vie spirituelle, il en est de même. Nous faisons les mêmes actes de foi, d’espérance et de charité pour participer à la vie de Dieu. » dit Sœur Lucie, et cela malgré nos péchés dont la répétition plus que monotone devient désespérante ! (Pensons à nos confessions.)
« Ce qui manque à ceux qui trouvent la prière du chapelet monotone, c’est l’AMOUR, et tout ce qui est fait sans amour est sans valeur » dit encore Sœur Lucie.
La Très-Sainte Vierge Marie n’a pas demandé d’assister chaque jour à la messe car tous ne peuvent entendre la messe chaque jour, mais tous peuvent dire le chapelet, car il est accessible à tous, pauvres, riches, savants, ignorants, grands et petits (voir l’exhortation apostolique de Jean-Paul II Rosarium Virginis Mariae ).
Le Rosaire est une arme spirituelle qui peut résoudre toutes les difficultés, conserver et fortifier la Foi dans les adversités de la vie, attirer les grâces sur nos foyers, notre paroisse.
C’est une chaîne qui nous élève jusqu’à Dieu et nous attache à Lui par la méditation des événements de la vie du Christ.
Le chapelet est une voie de prière qui conduit de la Mère au Fils.
La liturgie des heures est une voie de contemplation recommandée par Jean-Paul II qui a encouragé en parallèle la prière du Rosaire comme une autre voie de contemplation chrétienne. Ces deux voies ne s’opposent pas mais se complètent.
Alors ! En avant ! Avec courage, prenons le chapelet en mains à l’église ou à la maison et prions de tout notre coeur.